Portraits de tiers-lieux
Découvrez leur histoire, leur rôle et leurs accomplissements.
Espaces de coworking, friches culturelles, fablabs, tiers-lieux nourriciers… ils ont en commun de mutualiser des espaces et des compétences, hybrider des activités et réunir un collectif citoyen engagé, favorisant la coopération pour répondre aux enjeux de leur territoire.
Le terme « tiers-lieu », originaire des Etats-Unis, provient de l’anglais « third place ». Le tiers-lieu est défini au départ par le sociologue Ray Oldenburg à la fin des années 80, de manière simplifiée, comme un lieu où les personnes se plaisent à sortir et se regrouper de manière informelle, situé hors du domicile (first-place) et du lieu de travail (second-place).
Ce sont des lieux du faire ensemble : des leviers d’innovation grâce aux espaces partagés qu’ils offrent, des lieux de rencontres et de partage qui encouragent aux collaborations et aux projets collectifs.
D’abord métropolitains, le phénomène gagne les territoires ruraux, les petites et moyennes villes et quartiers de banlieue. Ils sont une majorité en dehors des grandes villes en 2021.
S’y créent des activités à impacts économiques, sociaux et environnementaux positifs à partir des besoins et ressources du territoire
S’y inventent des modèles économiques hybrides, visant l’autonomie financière par des revenus divers (services, formation, loyers, restauration, fabrication…)
Lieux du faire, souples, évolutifs et adaptables, s’y permet l’émergence de projets “hors cadre”
Y priment les rencontres informelles, l’accueil et la convivialité, les interactions sociales imprévues font la valeur du lieu
Les usagers sont impliqués dans le projet, ils le construisent et le font évoluer au fil du temps
3 500 +
tiers-lieux en France
62 %
en dehors des métropoles
1/3
en ruralité
882 M€
de chiffre d’affaires
30 407
structures hébergées
30 407
emplois directs
Découvrez leur histoire, leur rôle et leurs accomplissements.